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i swear, this time is just a coincidence. (lydia)

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MessageSujet: i swear, this time is just a coincidence. (lydia) i swear, this time is just a coincidence. (lydia) EmptyDim 1 Nov - 22:45

Parfois, je me dis que j'aurais dû réfléchir plus longuement avant de m'impliquer aveuglément dans les histoires entre les 100 et les Mountain Men. C'est bien beau de faire le porte parole, mais parfois, c'est vraiment ridicule. Certains se prennent la tête comme s'ils avaient cinq ans, et au départ, ça avait son côté rassurant. Après deux ans enfermé dans une cellule, même des adolescents se chamaillant pour un feutre bleu est intéressant. Sauf que ça n'a duré qu'un temps, et que les gamineries, bien que ça soit parfois mon rayon, commencent à me taper sur le système. Je suis un pro quand il s'agit de faire le gamin, il suffit de voir à quel point je peux partir loin quand je m'y mets. Mes deux années de solitude n'ont pas aidé, aussi. On se soigne comme on peut, et si le fait que j'ai parfois cinq ans d'âge mental soit mon moyen de ne pas perdre la tête, alors ainsi soit-il. Ici, sur Terre, c'est différent. Je n'ai plus besoin de mon imagination pour garder la tête hors de l'eau : tout ici est suffisant pour emplir mon esprit et génère de nouvelles questions. Je suis encore un enfant de cinq ans, mais d'un type tout à fait différent : tout me fascine et je pose toutes les questions qui me viennent en tête dès que je le peux. Mais le fait est que mon nouveau job – mon seul job, en fait – de porte-parole m'oblige à parfois rester sérieux, et je comprends maintenant pourquoi les gens sont si las de moi quand je m'y mets : quand il s'agit de contrôler une bande d'adolescents et de leur expliquer que oui, tout le monde essaie de s'adapter donc arrête les conneries, c'est insupportable. Je penserais peut être à arrêter d'être aussi chiant, si ce n'était pas tellement... moi.

Aujourd'hui, c'est l'un des hundred qui a décidé de se prendre la tête avec une fille de Mount Weaver. Ce sont les seules informations que j'ai, et je suis déjà profondément agacé par la mine butée du type qui a réussit à rendre méfiants les quelques Mountain Men qui étaient avec nous à ce moment-là. Ca fait bien dix minutes que je le fixe, essayant d'obtenir une explication, et cet idiot refuse de parler. Il faut dire que le dessus de sa lèvre est dans un sale état, mais il n'a sans doute que ce qu'il cherchait : je l'avais déjà remarqué, avec sa grande gueule et son air de chieur. A la place, je finis par demander avec qui il s'est chamaillé, histoire d'obtenir une explication de la part de l'autre parti de la dispute. A l'infirmerie, on me donne juste une adresse et un sourire, et je suis suffisamment agacé par cette histoire stupide pour lever les yeux au ciel et ne pas répondre. C'est pourtant pas mon genre, je suis plutôt souriant, comme type : c'est souvent plus simple pour se mettre les gens dans la poche et avoir leur confiance. C'est comme ça que les hundred se sont confiés à moi, au départ. C'est comme ça que j'ai eu mon rôle de porte parole, du moins en grande partie. Avant de filer à l'appartement que l'on m'a donné, je murmure à un camarade de garder un œil sur le responsable de la dispute, et je disparais dans les couloirs du Mount Weaver. J'ai encore du mal à m'y retrouver, avec tous ces niveaux et ces lieux fermés. J'ai failli me faire agresser par des gardes plus d'une fois, à essayer d'ouvrir une porte qui ne m'était pas accessible, juste parce que j'étais complètement paumé. Ils l'ont vite compris, d'ailleurs, et ça m'a évité de m'attirer des problèmes. … J'avoue, c'était aussi parce que j'étais curieux, mais la version officielle raconte que j'étais perdu parce que mon sens de l'orientation est complètement foutu en l'air par le fait que je ne sois plus dans l'espace. C'est une excuse qui tient la route, d'accord ?

Je tourne dans l'un des couloirs en vérifiant soigneusement que je suis au bon niveau – j'ai tendance à les confondre parce que je déteste l'ascenseur, du coup, je pense à tout et n'importe quoi pendant que je suis là-dedans. C'est sans doute mon séjour en cellule qui me fait me sentir un peu mal dans les espaces clos, ha, ha. Peu importe, je suis un peu plus libre maintenant, et je prends ce qu'on me donne. Je rêve bien sûr d'aller dehors, mais on ne peut pas tout avoir, et pouvoir me déplacer librement dans Mount Weaver est déjà plus que ce que je pouvais imaginer depuis l'Arche. Moi qui rêvait d'aliens venant me sauver, c'est en fait les habitants de ma planète d'origine qui nous aident. Ironie, quand tu nous tiens.
Quand j'arrive devant la porte que l'on m'a indiqué, je reste un moment devant à rassembler mes pensées. Je m'attends déjà croiser le regard d'un type agaçant qui méprise les hundred comme nous, sous prétexte qu'on n'a pas eu la chance de naître dans leur boîte comme eux. Il va falloir que je garde mon calme, et ça, c'est toujours une épreuve. Mais je ne peux pas répéter ce qu'il s'est passé sur l'Arche, même si je ne regrette rien. Ici, je ne veux pas être enfermé à nouveau. Je veux avoir la chance d'aller dehors. Ou juste d'être ici. Après de longues secondes, je finis par secouer la tête avec agacement, et je lève le poing pour frapper contre la porte. Comme personne ne répond immédiatement, je me surprends à parler devant la porte, histoire d'annoncer ma présence. « Je suis Ezeckiel, je fais partie des hundred. J'ai cru comprendre qu'il y avait un problème avec l'un d'entre nous, et je suis là pour en parler, puisqu'il ne veut rien expliquer. Je voulais aussi m'assurer que ça all... » Je m'interrompts, parce que la porte vient de s'ouvrir. Et que c'est Lydia qui vient d'ouvrir la porte, avec une bosse sur le front grosse comme un œuf. Je ne peux pas m'empêcher d'entrouvrir la bouche. Combien de chance y avait-il pour que l'un des nôtres aille se taper dessus avec Lydia ? Je referme la bouche, et essaie de détacher mon regard de la bosse qu'elle affiche. « J'voulais m'assurer que ça va. Mieux. Bien. Ok. » Je termine assez faiblement. Je n'y peux rien, on ne m'a pas prévenu que ce serait elle,  ok ? Et généralement, j'ai du mal à l'admettre, j'ai toujours besoin d'un moment pour rassembler mes pensées en sa présence. Qu'on ne me demande pas pourquoi, je l'ai dit, je n'y peux pas grand-chose.

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Lydia Fitzgerald
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MessageSujet: Re: i swear, this time is just a coincidence. (lydia) i swear, this time is just a coincidence. (lydia) EmptyLun 2 Nov - 16:35

I swear, this time is just a coincidence

“ Tu seras aimé, le jour où tu pourras montrer ta faiblesse sans que l'autre s'en serve pour affirmer sa force. ”
.”
C’est comme si j’étais faite pour m’attirer des ennuis. Je suis d’accord, sur le fait que je ne suis pas un « ange », mais quand même. Je ne suis pas non plus la pire de toutes les personnes, qui se trouvent ici. C’est à ne rien n’y comprendre, parfois. Me retrouver encore mêlée dans un combat avec l’un des cent, ça va me faire une sacrée réputation de ne pas pouvoir les « encadrer ». Dans le fond, c’est peut-être le cas, mais je n’ai pas demandé à ce que les gens parlent de moi, de cette façon. C’est comme si, qu’à chaque fois que je disais quelque chose ou lorsque j’étais avec l’un d’entre eux. Cela se retournait contre moi. Comme ce qui s’est passé il n’y a même pas quelques heures. Je parlais comme une personne civilisée normale et subitement j’ai dû dire quelque chose qui ne lui convenait pas. Il s’est mis à m’insulter et à me prendre de haut, chose que je ne supporte pas. Nous nous sommes battus, car je suis du genre impulsif et explosif. Lui donnant quelques vilains coups bien placée, mais lui en avait fait tout autant. D’ailleurs, nous avons dû nous rendre à l’infirmerie suite à cette bagarre, car nous avions « quelques blessures » qui méritaient certains « soins ».  Lui n’arrêtaient pas de se plaindre, comme si j’avais été violente est celle qui avait déclenché cet accrochage.  Il se prend pour qui celui-là ? Un martyre ? C’est bien ce que j’ai l’intention de lui balancer en plein visage. Heureusement que chaque membre des différents camps nous retienne, car je serai à nouveau sur le point de m’en prendre à lui. Lui faisant ravaler ses mensonges qui n’ont vraiment ni queux ni tête. Un véritable gamin et cela me met hors de moi. J’ai d’autres choses beaucoup plus importantes à gérer dans ma vie, je n’ai pas de temps à perdre avec ce genre de « connerie ».  Crachant des mots durs tout en le fixant droit dans les yeux. –« Tu te prends pour un martyre ? » -.  Me moquant ouvertement de lui, l’un des infirmiers est obligé de m’allonger sur le lit, tout en me disant de me calmer. Je réplique tout en essayant de faire lâcher prise l’infirmier, mais après je me calme, car je ne veux pas que l'on m’injecte un tranquillisant. D'autant plus que j’ai horreur des aiguilles. –« C’est bon, je me calme … »-.  L’autre individu disparaît de ma vue, un rideau en tissu blanc permet de ne plus voir son visage. Cela a le don de m’apaiser un peu et de reprendre le contrôle de mes émotions. L’infirmier s’occupe de mon poignet, je n’avais même pas remarqué que je me l’étais foulé. Grimaçant un peu, quand il m’enveloppa le poignet de bandages. L’avantage, c’est que je pourrais quand même bouger celui-ci, les bandages me permettront de canaliser la douleur et de guérir plus rapidement. Mon mal de tête n’arrive pas à s’en aller, disons que se prendre un mur en plein front, cela ne risque pas d’arranger les choses. Je ne voulais pas rester à l’infirmerie plus longtemps, j’avais envie de retourner à mes occupations. L’infirmier me retint par les épaules, tout en me fixant avec dureté et j’avoue que même si j’avais un fort tempérament. Je ne pouvais pas gagner face à ce genre de regard. - « Tu vas retourner à tes appartements. Te reposer et ne pense même pas à me dire que tu veux retourner à tes occupations. »-. Tentant tout de même de la persuader du contraire, sans vraiment avoir une grande conviction. –« Mais … »-. Tout en m’aidant à me remettre sur mes deux pieds. Un léger vertige passa à travers moi. Je pense que le coup que j’ai reçu sur la tête n’a pas été sans conséquence. Je décide de rendre les armes et d’écouter, mais avant tout de suivre ses conseils. –« D’accord, je vais me reposer pour aujourd’hui. Je peux y aller maintenant ? »-. Une fois que le vertige semble s’atténuer un peu, je me sens tout à fait capable de retourner à mes appartements, sans avoir d’escorte. L’infirmier me laisse partir sans m’imposer l’aide de qui que ce soit. Je lui en suis reconnaissante, je lui lance un léger sourire pour l’en remercier. Geste qui est vraiment rare, en ce qui me concerne. Touchant mes joues légèrement engourdies, car elles n’ont pas vraiment l’habitude de sourire.

La chaleur qui se trouve dans mon appartement, parvient à détendre mes muscles qui étaient contractés et endoloris. Ne perdant pas une seule seconde, avant de m’allonger sur mon lit simple et de me tourner, pour être face au mur. Tout en me mettant un peu en boule, tout en laissant la couverture se poser sur mes pieds nus. Ils apprécient la douceur de la couverture et je me surprends à soupirer de bien-être. À chaque fois, je ne prends pas le temps de savourer ces petites choses, car je n’ai pas vraiment le temps de m’y attarder. Dire que je commençais à m’endormir, à sentir que mes paupières allaient pouvoir se fermer naturellement et que je n’allais pas avoir un sommeil agité. Subitement, j’entends une voix qui semble être proche de la porte. Mettant mon oreiller sur ma  tête, pour ne plus entendre le son de cette voix. Je reconnais le timbre de cette voix, elle m’est familière, bien que j’aurai voulu le contraire. C’est lui, je le sais car mes oreilles ne me jouent pas de vilain tour. Je lance l’oreiller au pied du lit, tout en grimaçant suite à mon geste, car mes blessures n’ont pas du tout apprécié, ce geste brusque. Je ne prends même pas la peine de remettre mes chaussettes et encore moins mes chaussures. La veste que j’avais posée sur la chaise, je ne la prends même pas sur moi. Je décide de rester en t-shirt, ne voulant pas prendre la peine de faire des actions qui ne me serviraient à rien, surtout dans mon appartement. Ouvrant  la porte, tout en frottant ma main sur mon front. Mon regard décide de rencontrer le sien, rien quand voyant son visage, je peux clairement voir qu’il ne s’attendait pas à tomber sur moi. C’est un brin ironique. L’air frais me fait frissonner, ma main se fermer autour de l’une de ses manches, pour qu’il rentre, afin de pouvoir refermer la porte derrière lui. Tout en gardant la prise de sa manche dans ma main. Soupirant un peu, quand il essaie de parler, mais il semble presque être tétanisé. Fais-je si peur que cela, surtout face au 100 ? Il ne manquerait plus que cela. Il se demande comment je vais, je décide de lâcher sa manche et de lui répondre. J’avoue que l’atmosphère est quelque peu étrange, lui et moi dans mon appartement. N’étant pas capable de parler correctement. Passons. Pour un porte-parole, c’est quand même étrange de le voir comme cela. Tout en me dirigeant vers la table, accoudant le bas de mon dos contre celle-ci. –« Ca va … »-.  J’essaie de ne pas me montrer trop affaiblis devant lui, car je sais que cela ne serait pas une bonne chose, qu’il me voit aussi diminuée et fatiguée.  – « Comme tu peux le voir, ça va …. Tu peux partir maintenant … »-. Ma voix n’est pas aussi menaçante que j’aurai aimé qu’elle soit. Bien au contraire, il me semble qu’elle est plus douce et loin d’être menaçante. Le pire, c’est que, d'habitude, j’arrive à me montrer froide et confiante en sa présence. Alors que maintenant, c’est le contraire, il voit une tout autre image de moi, que je ne soupçonnais pas ou que je connaissais, mais que je laissais transparaître, uniquement quand je me retrouvais seule. Croisant mes bras autour de ma poitrine, posant l'un de mes pieds nus sur l’autre. Avant de me souvenir qu’il voulait des explications, je ne peux empêcher un ricanement de se glisser d’entre mes lèvres –« Il ne veut pas s’expliquer ? Cela ne m’étonne même pas des … »-.  Je ne pouvais pas me montrer agressive en ce qui concerne les cent, surtout quand il était près de moi. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais dans le fond, c’est comme si je ne voulais pas le blesser. Comme s’il n’avait rien à avoir avec les cent, alors que c’était bien tout le contraire. Il en était un. Tout en tirant la chaise, grimaçant et gémissant un peu sous la douleur, car je m’étais servie de mon poignet blessé pour tirer la chaise. –«  … Assis toi … si tu veux que l'on en parle calmement. Qu’est-ce que tu veux savoir Ezechiel ? »-.  Attendant qu’il vienne s’asseoir, tout en restant appuyé contre la table.
©️ Starseed


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MessageSujet: Re: i swear, this time is just a coincidence. (lydia) i swear, this time is just a coincidence. (lydia) EmptyMar 3 Nov - 14:49

La vision de Lydia m'a surpris, ça je l'admets sans peine, mais je m'en remets rapidement. En quelques instants, je retrouve mon attitude normale, plus assurée. C'est pourtant rare, que je perde mes moyens comme ça, mais c'est souvent le cas autour de Lydia. J'ai appris à m'y faire, à m'y adapter, et surtout à l'accepter.  Au départ, j'étais clairement le premier à me traiter d'idiot et à secouer la tête une fois seul, à me promettre que la prochaine fois, je ne me laisserais pas avoir par un joli visage comme si j'avais quinze ans et que je découvrais les filles pour la première fois. C'est loin d'être mon genre, ce type de réaction, d'habitude. Mais apparemment, le charme des gens sur Terre m'affecte différemment que celui des gens de l'Arche. Ou alors, juste Lydia. Allez savoir. Je préfère ne pas me poser de questions et prendre ce qui vient : chaque chose en son temps, et pour l'instant, aucun mal n'est fait à personne. Je suis bien conscient que si je m'enfonce là-dedans, ça risque de faire mal, mais je préfère l'ignorer plutôt que d'aborder le problème, d'en parler ou même simplement de mettre des mots sur ce qui se passe dans ma tête. J'ai d'autres choses plus importantes à me préoccuper, comme les Mountain Men, les hundred, ou tout simplement la situation actuelle. Mon regard détaché de la bosse sur le front de Lydia, je l'observe un peu mieux, et je constate qu'elle est pieds nus et en t-shirt. C'est la première fois que je la vois autrement que... apprêtée, faute de meilleur mot. Ca me donne envie de sourire, mais je me contiens, elle serait capable de s'offenser rien que pour ça. Je commence à la connaître, hein.
Quand elle tend la main pour attraper ma manche, je ne fais rien d'autre que de baisser les yeux pour observer sa main si proche de la mienne, et je ne fais aucun commentaire. La porte une fois fermée derrière nous, je relève le regard pour observer le décor autour de nous, silencieux. C'est rare, que je le sois, pourtant. Lydia devrait apprécier, ça n'arrivera pas si souvent. Quand elle lâche ma main, j'attrape ma manche de l'autre main pour essayer d'effacer la sensation légère de froid qui remplace ses doigts. J'arque un sourcil quand elle prétend qu'elle va bien, et je désigne son poignet enroulé dans des bandages. « Ca à l'air, oui. C'est à la mode chez les Mountain Men, les bandages ? » Je me permets un sourire narquois, et j'ajoute, cette fois d'un ton amusé. « Et vous vous transformez en licornes, apparemment. La Terre est pleine de surprises. » Je montre sa bosse d'un geste vague du bout des doigts. Il y avait une illustration de licorne dans l'un des livres que ma mère me lisait, sur l'Arche. Rose, couverte de paillettes, et à des kilomètres de ce que j'imaginais de Lydia. Rien que la pensée de la voir couverte de paillettes me fait me mordre la joue pour ne pas sourire. J'imagine que je dois avoir l'air plutôt stupide, mais je balaie cette pensée quand elle me suggère de partir. Son ton est moins violent, moins agressif qu'il ne l'est habituellement. On dirait qu'elle a perdu toute son animosité en chemin, et sans son mordant, le ton de sa voix est juste un peu vide et las. Je l'observe attentivement. « Sans vouloir te vexer, tu as l'air crevée. Et je partirais volontiers pour te laisser te reposer, mais j'ai toujours besoin d'explications, malheureusement. Je suis là pour le travail, aujourd'hui. » Sous-entendu : tu ne peux pas me mettre à la porte, pas cette fois. J'ajouterais bien que je reviendrais l'ennuyer maintenant que je sais où elle habite, mais je n'ai pas envie de la voir s'énerver, surtout dans l'état où elle à l'air d'être. C'est mauvais, l'énervement, pour les blessés. Enfin, il me semble. Ca fait deux ans que je n'ai pas mis un pied dans la station médicale, donc je me contente de deviner. « En revanche, si tu te sens si mal, je peux revenir un peu plus tard. » Je finis par compléter d'un ton songeur, me rappelant que c'est sûrement impoli de m'imposer comme ça. Et puis, je suis quasiment certain qu'elle n'admettra jamais qu'elle se sent mal, même pour me mettre dehors. Du moins, je l'espère. La voir est une surprise, mais pour le coup, je n'ai pas spécialement envie de partir immédiatement. Je découvre son appartement, après tout.

Sa remarque, au sujet des hundred, ravalée à la fin de sa phrase, me fait froncer légèrement les sourcils. Je ne commente pas, mais j'essaie d'ignorer la pointe d'agacement qui est née dans ma poitrine, parce que même si c'est Lydia, les Mountain Men qui nous jugent parce qu'on est arrivés sans prévenir m'énervent au plus haut point. On ne leur veut aucun mal. Ils pourraient nous faire partir, plutôt que de nous insulter par derrière. On ne demande qu'à aider et à être acceptés... Mais pour ça, il faudrait que des efforts soient faits des deux côtés. Mon visage s'est un peu assombri alors que je pense à tout cela, mais je finis tout de même par m'asseoir également, lui jetant un regard un peu inquiet quand elle émet un petit son de douleur. « Ca a vraiment l'air d'aller bien, wow. » Je lâche alors d'un ton un peu moqueur, mais je suis incapable de cacher la note d'inquiétude dans mes mots. Tournant légèrement la tête pour observer Lydia, je hausse les épaules. « Je veux savoir ce qu'il s'est passé, clairement. L'autre idiot refuse d'expliquer quoi que ce soit, et je me retrouve avec un adolescent en colère et... Bravo, au passage, pour la lèvre explosée, tu as dû y aller fort. » Je commente sans pouvoir m'en empêcher, avant de poursuivre. « Qu'est-ce qui a déclenché ça ? » J'espère qu'elle notera bien que je n'ai pas demandé qui, parce que je suis fatigué de ces disputes où les uns rejettent la faute sur les autres. Mais je n'ajoute rien, me redressant tout de même un peu avec un sourire un peu malicieux, décidé à l'embêter pour une seconde, et essayant d'alléger l'atmosphère. « En tous cas, ton appartement est cool. En revanche, t'es pas une hôtesse terrible, j'aurais bien voulu un verre d'eau. » Elle sait que je plaisante, du moins je l'espère, mais elle sait de toute façon que je ne peux pas m'empêcher de la chercher en permanence.
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Lydia Fitzgerald
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MessageSujet: Re: i swear, this time is just a coincidence. (lydia) i swear, this time is just a coincidence. (lydia) EmptyMar 3 Nov - 21:43

I swear, this time is just a coincidence

“ Tu seras aimé, le jour où tu pourras montrer ta faiblesse sans que l'autre s'en serve pour affirmer sa force. ”
.”
Prétendre que tout va pour le mieux, c’est ma spécialité. J’avoue que je suis plutôt douée, en ce qui concerne de cacher mes véritables émotions et sensations. Son sourire narquois me donne envie de le gifler pour lui faire ravaler ce sourire. Tout en regardant mon poignet qui est entouré de bandages. Il a vraiment le don de me mettre hors de moi. Mon regard fixe le sien et je lui réponds subitement, tout en soupirant à la fin de ma phrase. –« Tu te crois drôle ? »-.  C’est plus fort que moi, quand il me cherche il me trouve, je ne peux pas m’empêcher de lui répondre, quand il agit de cette manière en ma présence. Je ne vois pas pourquoi il fait référence aux licornes et je ne vais pas chercher à comprendre cette référence. Je préfère ne pas lui répondre et surtout de ne pas rentrer dans « son délire ». Ce qui me rend mal à l’aise, c’est quand je vois ce sourire se dessiner sur ses lèvres. Je ne comprends pas pourquoi il sourit comme cela et j’aimerai lui donner une tape derrière sa nuque, pour le ressaisir, mais ce soir je vais sans doute m’abstenir, enfin pour le moment. Me vexer ? Je ne le suis pas vraiment, je suis surtout fatiguée et je ne vais pas pouvoir le leurrer et lui mentir, cette fois. Quand il m’observe attentivement, je sens que quelque chose se passe au fond de mon cœur et ma cage thoracique se resserre, sans savoir pourquoi. Je n’arrive pas à trouver de mot et encore moins d’explications. Je pense surtout, que je ne dois pas y penser parce que je ne saurai pas comment, aborder ses sentiments nouveaux et que je n’ai jamais ressenti jusqu’à « présent » dans ma vie. Je mets un certain moment avant de lui répondre. J’étais tellement dans mes songes qu’il a dû trouver étrange que je mette autant de temps à lui répondre. Tout comme à lui confirmer comme je me sentais maintenant. –« Oui, je ne vais pas dire le contraire, mais ce n’est pas la fin du monde non plus. »-. Tout en l’observant à mon tour, constant qu’il n’a jamais cessé de m’observer attentivement. –« Ne me regarde pas comme cela. Ne fait pas comme si tu étais inquiet face à ce qui m’arrive. Cela ne te va pas du tout. »-. Je suis sans doute un peu d’humeur cassante, mais je n’y peux rien parfois, ça revient au galop.  Il n’a pas d’autre choix que de devoir entendre ce que je dis, même si je me montre offensante en sa compagnie.

Quand il me dit s’il peut revenir plus tard, je ne sais pas pourquoi je me surprends à resserrer son poignet autour de ma main, à nouveau. Serrant sans doute plus fort que je ne le devrais, c’est comme si je voulais le retenir, une seconde fois. J’agis étrangement, dans le fond, je sais qu’il serait plus sage, voir même mieux qu’il s’en aille. De l’autre côté, une partie de moi ne veut pas qu’il s’en aille maintenant. –« Maintenant que tu es là, je ne vois pas pourquoi tu partirais. Non ? »-. C’est d’ailleurs suite à ce geste que je me montre agressive face aux cent. Tout en ne lâchant pas pour autant son poignet, aussitôt. Mettant quelques secondes avant de finalement le lâcher. C’est exactement la réaction que j’attendais de sa part, parce que c’est comme cela que ça devrait se penser entre nous deux. Nous ne pouvons pas nous entendre. J’ai une façon de voir des choses, qui m’empêche de changer ma vision des choses. Même du j’avoue que ses principes commencent à changer. Je suis très douée, quand il consiste à blesser les autres et à me montrer agressive. J’excelle dans ce domaine plus que dans n’importe quelle autre. Tout en restant silencieuse, je ne cherche pas à me décaler quand il s’assoit sur la chaise. Tout en ne pouvant pas « muer » la douleur que je ressens, en ayant tiré la chaise. Son ton inquiet me paraît étrange, mais à la fois si familier. Disons que l’ambiance, qui se trouve autour de nous et dans cette pièce, n’arrange rien. Tout en tournant mon corps vers lui, appuyant le côté de mon bassin contre la table, pour ne pas changer. Me mordant la lèvre inférieure, quand je sens son inquiétude se glisser à l’intérieur de moi, surtout ce qui me concerne. –« Arrête. Ezechiel … tu sais très bien qu’on ne de … que tu ne devrais pas … enfin merde ! » -. Il sait tout autant que moi, qu’il ne devrait pas autant s’en faire, surtout pour une Mountain Man. Cela ne devrait pas se passer comme cela. Pourquoi ça semble si différent avec lui ? Une bonne idée pointe le bout de son nez. Le changement de sujet. Il veut en savoir plus sur ce qui s’est passé. J’ai bien l’intention de lui dire comment tout cela à dégénérer. Ressentant un peu de colère, quand il me dit que l’autre individu ne voulait pas lui dire ce qui s’était passé entre nous deux.  Le timbre de ma voix est un peu cassant et je tourne mon visage vers le sien, presque en même temps que lui. –« Sérieux ? Tu aurais dû insister … c’est dans tes cordes normalement. »-. Je ne peux pas m’empêcher de lui faire ce genre de reproche. Pourquoi je dois toujours être celle qui doit s’expliquer ? Ce n’est qu’un gosse celui qui m’a cherché. Je décide de prendre une autre chaise, car j’en ai vraiment marre de rester debout comme une idiote. –« Cela ne m’étonne pas, ce n’est qu’un gosse, franchement ! »-. Je ne peux pas m’empêcher de me moquer un peu de lui, d’être irritable, mais bon je suis comme cela. Je ne supporte pas les gens qui sont immatures et qui ne prennent pas leurs responsabilités. Une fois assise, un sourire plus que « satisfait » apparaît sur mon visage. Je suis « assez » fière dans l’état que j’ai bien pu mettre l’autre gamin. –« Tu as vu cela, un peu ? De toute façon il le méritait, c’était un bon moyen pour le faire taire et pour qu’il arrête de sortir des conneries. »-.  Je tends un peu mes jambes qui passent sous la chaise d’Ézéchiel. Qu’est-ce qui a déclenché cela ? Un soupire, que je n’arrive pas à retenir sort de ma bouche. Je ne veux pas m’attarder là-dessus, je décide qu’il vaut mieux que je sois brève. Parce que, je ne veux pas perdre mon temps avec cela. –« Un rien, c’est cela le pire. On est deux à être fautif.»-. Tout en plongeant mon regard sombre et quelque peu chaleureux. Étonnant, n'est-ce pas ? Avant de poursuivre, tout en touchant un peu le bandage qui entoure le haut de ma tête. –« Simple. Écoute, j’ai voulu mettre un truc sur une étagère du haut. L’autre n’était pas d’accord. La dispute a commencé pour « une connerie » pareille. Fin de l’histoire. ». Tout en massant le dos de ma nuque avec ma main non blessée, avant de continue, tout en me sentant quelque peu gênée. –« C’est tout. Tu me connais suffisamment, pour savoir que je suis explosive et que je peux me montrer agressive pour un rien. »-. Je ne cherche pas à vraiment à prendre toute la faute sur moi, mais je tiens tout de même à m’expliquer auprès de lui. Je ne suis pas innocente, non plus et je le sais.

Il est doué pour adoucir l’atmosphère, je ne peux pas le nier. Me sentant quelque peu flattée quand il complimente l’appartement, mais on va dire que vivre avec mon frère jumeau, doit sans doute rendre l’appartement « cool ». Surtout pour un homme qui a, à peu près le même âge qu’Elliot. –« Merci, mais c’est surtout Elliot qui rend l’appartement cool en apparence, je ne m’occupe pas vraiment de tout cela, tu sais. »-.  Mon index se frotte contre le bois de la chaise, car j’ai tout simplement envie de faire cela. –« Et puis … j’ai quasiment les mêmes goûts que lui … alors … on s’entend bien de ce côté-là au moins. »-. Ma voix est sans doute un peu maussade, certainement parce que je suis un peu éloignée de mon frère et que nous ne sommes plus aussi proche et fusionnel qu’avant. Je ne peux pas me voiler la face tous les jours, cela fait foutrement mal quand même.  Une hôtesse terrible ?  Un léger rire sort de ma bouche, tout en mettant quelques secondes avant de me lever de la chaise. –« Oui, c’est impardonnable n’est-ce pas ? ».  J’essaie de paraître amusante, mais je ne sais pas si cela fonctionne. Je me dirige vers la petite cuisine, tout en fouillant un peu dans les différents placards. Je pouvais lui proposer autre chose que de l’eau. Je ne sais pas s’il voudrait autre chose, mais je tente et je décide de lui demander. –« Sinon, j’ai du café que j’ai fait hier soir, tu en veux peut-être ou pas ? »-. Tournant un peu dans tous les sens, car je n’ai pas vraiment l’habitude de recevoir des gens chez « nous ». Tout en recherchant à nouveau dans les placards à la fois du haut, comme ceux du bas. Je sais qu’il doit y avoir des biscuits qui doivent se trouver quelque part. Je ne fais pas attention, car ils sont justes sur le plan de travail. –« Où est ce que j’ai bien pu mettre ces biscuits ? »-. À force de tourner dans tous les sens, je sais qu’un vertige n’est pas loin de me saisir à nouveau. Tout en tenant deux tasses dans mes mains, observant la cafetière. Je devrais essayer de me calmer un peu, mais c’est plus facile à dire qu’à faire.
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MessageSujet: Re: i swear, this time is just a coincidence. (lydia) i swear, this time is just a coincidence. (lydia) EmptyJeu 5 Nov - 14:36

« Tu te crois drôle? » Je ne suis pas certain qu'elle veuille réellement une réponse à cette question, mais mon honnêteté désarmante prend le dessus, et j'affiche un sourire en coin. « Franchement ? Ouais. » Je sens bien qu'elle commence à s'agacer, et je suis à peu près sûr que si elle n'avait pas pris un coup sur la tête et la main enroulée dans des bandages, je m'en serais déjà pris une. En attendant, Lydia est silencieuse et j'en profite pour essayer de me contrôler, histoire de ne pas me la mettre à dos une nouvelle fois. Le progrès depuis mon arrivée sur Terre, c'est qu'elle a cessé de m'ignorer : maintenant, elle me méprise. Pro-grès. Le temps qu'elle met à me répondre s'étire, et je finis par l'observer fixement, arquant un sourcil quand elle se décide à parler. Un nouveau sourire s'étire sur mes lèvres, alors que les mots franchissent mes lèvres avant que mon cerveau n'ait le temps de me signaler que c'est une mauvaise idée. « La fin du monde, elle a déjà eu lieu, si t'as pas remarqué. » Parce que ouais, c'est à cause de ça que j'ai passé ma vie dans l'espace et qu'elle a passé la sienne dans une boîte en béton sans pouvoir sortir dehors. Avant, il n'y avait personne dans le ciel et les gens savaient ce qu'étaient que de grimper dans un arbre ou de se baigner dans un lac. Pour nous, même ça, c'est juste une légende, une histoire qu'on a lue ou entendue et qui nous fait rêver. Alors que j'étais dans mes pensées, Lydia me rappelle à l'ordre, et je cligne des yeux à plusieurs reprises avant de me concentrer sur elle. Je n'avais remarqué, mais ses yeux ne sont pas d'un brun plat comme je le pensais : il y a tellement de nuances, et je suis tellement concentré dessus que je manque presque les paroles de la jeune femme. Sa voix est suffisamment cassante pour me ramener sur terre, ceci dit, et j'hausse les épaules. « J'fais pas comme si, je suis inquiet. » Je marque une pause, et j'ajoute un peu plus bas, mon ton neutre, prudent. « T'es sûre que ça me va pas, ou c'est juste que tu sais pas comment réagir quand je m'inquiète pour toi ? » J'évite son regard, mais je garde le menton levé comme une sorte de défi. J'ai toujours eu l'impression qu'elle fuyait au moindre signe d'inquiétude ou d'intérêt que j'ai pour elle. Là, elle est chez elle, elle ne peut pas vraiment fuir. Mais je ne crois pas que mettre Lydia au pied du mur dans son propre appartement est une bonne idée, alors je la boucle et passe à autre chose.

C'est à ce moment précis que Lydia m'attrape de nouveau le poignet, et j'hausse un sourcil en la regardant, cette fois, droit dans les yeux. Deux fois en une journée, je devrais jouer au Loto. S'il y avait toujours un Loto, évidemment. « J'avais pas l'intention de partir, » je mens alors que si elle l'avait demandé, je serais parti sans hésiter. Elle n'a pas besoin de le savoir. Elle laisse tout de même sa main autour de mon poignet, et je ne fais pas un geste, de peur qu'elle s'en rende compte et me lâche, ce qu'elle finit par faire après un moment, et j'ai du mal à masquer la déception qui prend place sur mon visage. Que voulez-vous, je prends ce que l'on me donne, mais parfois, c'est vraiment peu. Surtout de la part de Lydia. Mais bon, comme je le disais : progrès.
Assis sur ma chaise, Lydia réagit à ma remarque ironique, et je suis partagé entre l'envie de sourire et celle de fuir. Ce n'est pourtant pas mon genre, de fuir, mais Lydia me rend tout sauf logique. « Je ne devrais pas quoi ? » Je finis par demander d'un ton un peu las. « M'inquiéter pour toi ? Super, vraiment. On devrait tous vivre ici en se haïssant mutuellement. Je sais bien que vous n'avez pas eu beaucoup d'action dans le coin ces dernières années, mais si tu voulais une histoire de haine, il fallait rester avec celui qui t'a refilé cette bosse. C'est facile de détester les gens qui ne vous ont rien fait quand la seule erreur qu'on a commise, c'est d'avoir été envoyés ici contre notre gré, et d'être des inconnus. » La fin de ma tirade transpire l'agacement, mais je garde un visage calme, et je ne la regarde pas. Quand je tourne à nouveau la tête, elle change de sujet et je ne bronche pas. Je ne suis pas d'humeur à me disputer, et je m'énerverais bien trop facilement, vu l'humeur dans laquelle je suis depuis qu'on m'a appelé pour régler ce problème. « Va insister auprès d'un type qui peut à peine ouvrir la bouche parce qu'on lui a explosé la lèvre », je rappelle d'un ton à demi amusé. Je laisse passer la remarque de Lydia, et je hoche la tête quand elle justifie son geste et la blessure de celui qui l'a attaquée. Parce que j'imagine qu'il l'a attaquée, si ce qu'elle me dit est vrai – non pas que j'en doute, mais je suis bien placé pour connaître les pensées de Lydia au sujet des hundred. Elle nous déteste, et même si j'aimerais qu'elle change d'avis, je n'y peux pas grand chose pour l'instant, et j'ignore de quoi elle est capable quand elle hait quelqu'un à ce point. J'ignore de quoi elle est capable quand elle aime quelqu'un également, ceci dit : je ne la connais pas si bien, même si je le souhaiterais. Ca ne tient qu'à elle, après tout.

Finalement, je soupire après l'explication qu'elle donne. « Donc, vous êtes tous les deux coincés à l'infirmerie ou chez vous, et je suis obligé de me déplacer dans tout Mount Weather pour une histoire d'étagères. » Je me reprends, et affiche un sourire. « J'ignorais que je m'occupais d'enfants de sept ans. » Mon ton est plus amusé qu'autre chose, plus léger, et j'espère qu'elle ne le prendra pas. Les premières fois où j'ai discuté avec elle, j'essayais de contenir mon humour parfois douteux ou trop lourd, ou mes remarques à la limite de l'acidité, mais j'ai finis par me dire que si elle me détestait juste parce que je faisais partie des hundred, autant qu'elle me déteste également pour qui je suis réellement. Alors, certes, je veux faire en sorte qu'elle m'apprécie, mais si Lydia finit par m'apprécier, ce sera pour moi en entier et pas juste le moi qui se contrôle face à elle. Je suis de toute façon trop franc pour pouvoir tenir bien longtemps sans dire ce qui me passe par la tête.
« J'ignorais qu'Elliot s'improvisait décorateur d'intérieur. » Je murmure avec un sourire amusé à l'idée d'un Elliot qui choisit les couleurs ou la décoration. Je note également la façon dont elle parle de son frère, et je lui jette un nouveau regard inquiet, cette fois pour une raison différente. Mais je préfère ne pas insister, je sais quand il ne faut pas pousser un sujet trop loin. Je tente quand même de plaisanter, « Heureusement, parce que vous imaginer vous disputer pour la position d'une table au milieu de la pièce serait explosif. » Et ridicule, mais je ne l'ajoute pas. Quand Lydia se lève pour me proposer du café, je hoche la tête avec un sourire léger. Je n'avais pas réellement soif, mais j'apprécie le fait qu'elle propose tout de même, même si c'est après ma remarque. Je me retiens de dire quelque chose, comme quoi elle se soucie de moi finalement, et je me recule contre le dossier de la chaise en croisant les bras sur ma poitrine. La voir tourner sur elle-même comme ça me donne le tournis, alors je me lève rapidement pour l'attraper par les épaules, mes mains pressant à peine contre les manches de son t-shirt, alors que je lui murmure. « Tu devrais t'asseoir, si tu veux, je vais regarder. Tu es supposée te reposer, normalement. » Je précise. Elle va sûrement m'envoyer balader, mais je sais que si les infirmiers lui ont conseillé de se reposer, c'est qu'elle doit le faire. Surtout vu la taille de la bosse sur sa tête. Finalement, je l'entraîne légèrement pour qu'elle prenne ma place sur la chaise, et je désigne la boîte de gâteaux que je viens juste de repérer sur le plan de travail. « Tu vois, t'as la tête ailleurs. » Je souris d'un air un peu attendri, avant de poser la boîte juste devant elle. Je suis suffisamment bien élevé pour attendre qu'elle me serve, au lieu de faire comme chez moi. Je suis juste là pour le travail, après tout.
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MessageSujet: Re: i swear, this time is just a coincidence. (lydia) i swear, this time is just a coincidence. (lydia) EmptyJeu 5 Nov - 22:57

I swear, this time is just a coincidence

“ Tu seras aimé, le jour où tu pourras montrer ta faiblesse sans que l'autre s'en serve pour affirmer sa force. ”
.”
Ricanant un peu, quand il fait référence à la fin du monde qui a déjà eu lieu. –« Et alors qu’est-ce que j’y peux ? »-. Je suis loin d’être idiote, je sais exactement d’où je viens et comment je survis jusqu’à présent. Je ne dois rien à personne et je sais très bien que c’est grâce à cette boîte en béton que je demeure en vie.  Lui c’était l’espace et moi la boîte. Raison de plus pour qu’on ne soit nullement « compatible ». Je ne sais même pas pourquoi il cherche autant à me persuader du contraire. Ma voix est d’humeur cassante, parce que je suis exténuée, tout en ayant la force et le courage suffisant pour ne pas flancher, enfin je tiens pour le moment, c'est ça la vérité. Noyant mon regard dans le sien, complètement incrédule tout en étant sincère, même si je n’arrive pas à le comprendre. –« Tu ne devrais pas l’être, c’est inutile. Je gère très bien, toute seule. Ton inquiétude ne m’apporte rien de bon et tu le sais ! »-. Le pointant du doigt brusquement, tout en me mordant l’intérieur de la joue violemment, tout en mettant mes mains dans les poches. Décidant de l’écouter, je ne supporte pas qu’il me renvoie ce genre de question en pleine figure. Subitement ma main non blessée agrippe sa chemise pour attirer son buste plus près de moi, essayant de me montrer menaçante, comme d’ordinaire, mais je ne sais pas si je le suis vraiment, en ce moment. –« Tu ne sais rien et c’est toi qui t’imagines des choses, alors que je ne t’ai rien demandé. Je ne t’ai jamais demandé de t’inquiéter pour moi. Tu le sais, alors pourquoi tu persistes ? »-. Est-ce qu’il est si bête que cela, pour agir comme ça où alors c'est parce qu'il es courageux ? Tout en ayant ce brin de folie, parce qu’il faut qu’il soit un peu timbré sur les bords, pour s’acharner et pour être autant avec moi. Relâchant sa chemise brusquement, tout en remettant mes mains dans mes poches. Déviant à mon tour le regard, je n'ose l’observer, parce que je ne sais pas ce qui m’arrive et que je ne suis pas capable de mettre des mots, face à ce qu’il se passe. Agissant avec contradiction, quand il me dit qu’il peut partir si je le veux. Cela ne tourne pas rond dans ma tête, déjà que ce n’était pas brillant, mais là cela ne s’arrange pas. Demeurant silencieuse, quand il m’assure qu’il n’a pas l’intention de partir. Tout en lâchant son poignet, c’est dingue, mais quand je le touche c’est étrange. Le mieux pour moi est de faire en sorte que ses contacts n’existent pas ou les arrêter, avant qu’ils n’aillent plus loin et qu’ils dévoilent des sentiers inconnus et inexplorés jusqu’à maintenant. Vers ce que je ne soupçonnais pas, tout comme ce que je ne connais pas. J’avoue, tout ça me fait peur. Je ne sais pas comment l’analyser ou alors je le sais, mais je préfère me voiler la face, comme à chaque fois quand ce genre de « chose » se produit.

Voilà qu’il s’énerve contre moi ? Il perd parfois patience et il s’emporte facilement et parfois j’ai du mal à comprendre tout ce qu’il me dit et surtout ce qu’il cherche à me montrer. Je ne supporte pas qu’il détourne son regard du mien. Grimaçant un peu, quand il a terminé. –« Est-ce bon ? Tu te sens mieux ? Tu as fini de me cracher ton venin en pleine figure ? »-. Me moquant un peu de lui, de sa manière d’avoir perdu le contrôle pendant quelques minutes. Tout en soupirant à nouveau, quand il parle à nouveau de cet homme. Je n’ai plus envie de parler de cela, j’ai tourné la page et je ne veux plus me prendre la tête. –« Oh ! va … il n’est pas mort non plus. Il a eu ce qu’il méritait, c’est tout. »-.  Tout en finissant par lui expliquer ce qui s’était passé, mais je décide de ne pas insister davantage. Je ne peux pas revenir en arrière, je regrette encore moins mon geste. Il se fait plaindre maintenant ? Pourquoi devrais-je me sentir coupable ? –« C’est ton boulot Ézéchiel, si cela t’emmerde tant que cela de faire ce genre de « chose, tu n’as qu’à changer de boulot ! »-. Non, mais c’est vrai qu’est-ce que j’y peux ?  C’est son travail après tout, je ne vais pas non plus m’excuser, pour un oui ou pour un non. Agir comme des enfants de 7 ans ? D’un côté, je ne pouvais pas m’empêcher de trouver que c’était drôle et amusant, ce genre de comparaison. Décidant de jouer l’innocence à l’état pur, une bien étrange façon de parler, rien à voir avec la réalité actuelle. –« Je ne vois pas de quoi, tu parles ? Il n’y a pas d’enfant ici … »-.  Secouant mes épaules, agissant comme si j’étais l’innocence incarnée, ce que je suis loin d’être. Grognant un peu, quand il en rajoute une couche, cette fois je préfère ne pas lui répondre. Je me dirige vers la cuisine pour lui préparer un café, parce qu’il en veut un, enfin je crois. Dans le fond, je pense que je commence à me soucier de lui petit à petit, c’est comme si j’agissais avec un naturel déconcertant. Tout cela me dépasse et cela va bien au-delà de ce que je pouvais imaginer. Tournant et marchant un peu partout, dans un petit périmètre en plus. Je sais qu’il n’est pas bon pour moi d’agir avec autant d’insouciance. Je ne suis pas vraiment en état de supporter tout cela, toute cette agitation même aussi minime soit-elle en ce moment, me paraît grande. Sentant sa présence derrière moi, dans un premier temps je me raidis, mais quand il me touche au fil des secondes, je commence à me détendre. Pourquoi le simple fait d’avoir un contact de sa part, me détend comme cela ? J’en frisonne étrangement. Quand il murmure à mon oreille, je ne peux pas empêcher ma nuque de se pencher vers la droite, pour pouvoir mieux sentir son souffle près de ma peau. –« Quoi ? »-. Un peu confuse, je me tourne pour pouvoir être face à lui, ses mains restent toujours sur les manches de mon t-shirt, mais je peux clairement sentir la chaleur de ses mains parcourir mon corps. Me mordant la lèvre inférieure, je parviens enfin à comprendre ce qu’il vient de me dire. –« Oui … Cela serait plus sage … »-. Je m’attendais à ce qu'il me lâche, mais il ne le fait pas, il m’entraîne vers la chaise où il était assis plus tôt. Me forçant à m’y asseoir, tout en se montrant gentil et prévenant. Le truc, c’est que je pourrais presque m’y habituer et finir par aimer cela, bien plus encore que maintenant. – « Hum … sert toi d’accord … »-. Tout en le laissant se servir de biscuit, s’il en veut. Je ne me sens pas bien sûr cette chaise, je ne vais pas pouvoir y rester plus longtemps.

Tout en me relevant tout doucement, trainant des pieds, j’arrive près de mon lit et je décide de m’y allonger sans plus tarder. Mon dos se sent cajolé contre le matelas, mes orteils caressent la couverture, avant de me tourner pour pouvoir être face à lui, l’observant en train de manger. Quand il me montre la boîte, pour m’en proposer. Je ne sais pas quoi dire, alors je demeure silencieuse. Je sais que je n’aurai pas la force de me lever, pour aller me servir. Posant ma tête tout doucement sur mon oreiller, mon ventre crie famine et j’appuie ma main dessus pour essayer de passer cette faim soudaine.  Pourquoi est-ce que j'ai faim, maintenant ? –« Ezechiel … tu veux bien me donner des gâteaux et me servir un café, s’il te plaît ? »-. Tout en ne parlant pas bien fort, je ne quitte pas mon regard de lui, je sais que je n’agis pas comme d’habitude, mais je ne cherche pas à me montrer forte. Même si je le suis d'ordinaire. Cette fois je décide de me montrer tel que je suis, c’est-à-dire fatiguée et ayant des douleurs un peu partout. J’ai surtout mal à la tête et mon poignet m’élance de temps en temps et ça fait mal. –« Tu n’as qu’à faire comme si, tu n’étais pas là pour le travail, mais pour t’occuper de moi, vu que tu es inquiet pour moi. Non ?  Laisse tomber ... »-. D’un côté je suis toujours aussi maline, non je ne le suis pas du tout, ce que je sais, c’est que je ne suis pas au meilleur de ma forme. Tout en restant sur le côté, remontant la couverture jusqu’à ma taille. Il n’y a personne pour s’occuper de moi, quand je ne me sens pas bien et comme il est là, j’ai l’espoir qu’il voudra bien prendre soin de moi. Même si je sais que cela ne durera pas pour toujours. Je dois sans doute trop lui en demander, mais cette fois je laisse mon cœur prendre la place sur la raison. C’est ce que j’ai décidé pour ce soir. –« Elliot ne va pas revenir … et … tu peux rester un peu plus longtemps avec moi ? Même si je sais que je ne suis pas une compagnie des plus sympathique … tu as ton travail ... »-. Tout en laissant un faible sourire paraître sur mes lèvres pour lui. Je ne suis pas vraiment convaincante. Me sentant mal à l’aise, c’est pour cette raison que je décide de me retourner pour être dos au mur.

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