You can do anything, but not everything - Lydia

Infos de baseMessages : 314 Points : 328 Date d'inscription : 17/10/2015

You can do anything, but not everything

L'arrivée des 100 avait, pour le moins, changé nos habitudes. Je ne pensais pas qu'une telle chose pourrait arriver, pour être honnête. On savait plus ou moins qu'il y a cent ans, que des navettes étaient parties pour l'espace mais qu'elles soient encore en ''vie'' après tant d'années, c'était quand même incroyable. La curiosité d'en savoir plus, de savoir comment ils avaient survécu là-haut, avec quelles ressources, quels matériaux... Oui, on voulait tout savoir. C'est sans doute ça pour le moment qui faisait que les gens du Mont ne se souciaient pas trop des conséquences prochaines qu'aurait l'arrivé des 100. Comme j'étais plus ou moins garde maintenant, j'avais eu des échos assez étranges, mais rien de bien concret. De toute manière, cela me regardait pas. Je n'avais pas envie de me mêler aux histoires sur ses adolescents venus de l'Espace, je ne les sentais pas, je ne sentais pas leur intention si bonne que ça et surtout ceux qui les avaient envoyés. Voir le mal partout ? C'est un peu ça. J'étais méfiant, tout bonnement... Mais il y avait de quoi, quand même.

Aujourd'hui, j'avais pris la garde vers l'école. Étrangement, les rondes étaient un peu plus nombreuses, je pouvais parfaitement comprendre que c'était à cause d'eux. Mais bon, c'était ainsi.Moi tant qu'ils me mettaient là où j'aimais bien, cela me convenais. J'adorais les gosses, donc c'était me faire un cadeau d'y aller. J'aimais bien les regarder jouer avec leur innocence si propre à leur jeune âge, que cela faisait oublier un court instant tous les soucis qu'il pouvait y avoir, aux alentours. De plus, je me sentais mieux à surveiller des enfants, qui étaient bien plus vulnérables que des adultes là-haut, ou même ses 100. J'écoutais mes collègues, qui étaient en train de dire que tel ou tel était assez vif, ou alors mignonne, qu'un tel avait une tête à claques et j'en passe. Les commentaires y allaient de bon cœur et j'aimais pas vraiment entendre les commentaires type sur les gens, cela m'agaçais.

La journée venait de commencer, la petite cloche automatique de l'école sonnait. Ils étaient adorables, cela me calmait un peu d'être ici, moi avec mon caractère assez... Ils étaient adorables, cela me calmait un peu d'être ici, moi avec mon caractère assez...vif. Elliot disait que j'étais bien mieux ici que dehors, car un rien pouvait m'énerver à l'extérieur et que je serais vite agacé d'un rien. Il n'avait pas tort. Faut dire que ton frère me connaissais comme pas deux. Il savait ce qui était bon pour moi et faisait le maximum pour pas me mettre mal. Et inversement.« Ils ont l'air tellement naïf devant tout ce qui se passe, ça serait bien de rester dans cette même optique, tu ne crois pas ? Quand la cloche sonne donc, je regarde les enfants se diriger avec empressement dans la grande salle de jeu et qui faisait aussi office de self. Alors que je restais vers la porte, je finis par remarquer une présence proche de moi, que je connaissais :
« Quoi ? Tu as un commentaire à faire ? » Demandais-je en t'offrant un petit sourire en coins, croisant les bras contre mon torse, tout en gardant quand même les yeux braqués sur les petits. Oui, je te connaissais depuis longtemps, Lydia. Tu étais la sœur de mon meilleur ami et c'est vrai qu'on avait du pas mal se supporter. Je te détestais pas, bien sûr que non. Je n'avais jamais vraiment pris le temps de te connaître, tout simplement.

« Ils ont l'air tellement naïf devant tout ce qui se passe, ça serait bien de rester dans cette même optique, tu ne crois pas ? Devenir adulte c'est pas simple. »

AVENGEDINCHAINS

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You can do anything, but not everything

“ L'homme passe sa vie à raisonner sur le passé, à se plaindre du présent et à trembler pour l'avenir. ”

Ma nuit avait été agitée comme toutes les autres nuits. Je n’arrivais pas à dormir comme une personne normalement « civilisée ». C’était quelque peu navrant, mais cela ne m’empêchait pas de faire mon travail, comme je savais si bien le faire. Il faut dire que je n’avais pas vraiment besoin d’avoir de nombreuses heures de sommeil, pour récupérer. Tout en me redressant et tout décidant de m’asseoir sur le bord de mon lit, attachant mes cheveux sans vraiment y accorder, une « grande » importance. Baillant un peu tout en m’étirant. Mes fesses se levèrent du matelas et je me précipitais vers la petite salle de bains. Tout en prenant une douche bien chaude, pour détendre mes muscles et mon esprit. Une fois sortie de sous l’eau, je m’essuyais. Enroulant une serviette autour de mon corps. Prenant le temps de me sécher les cheveux, mais je n’avais pas l’intention de les laisser « libre », décidant qu’il valait mieux que je les attache, parce que c’était plus pratique et moins gênant. Tout en retournant vers mon lit, où j’avais posé mes vêtements. Enfilant une tenue tout ce qu’il y a de plus simple et de plus décontracté -. J’avais besoin d’être à l’aise dans les vêtements, je ne voulais pas me sentir oppresser. Je ne le supportais tout simplement pas. Tout en regardant ma montre, pour vérifier l’heure. J’étais dans les temps. J’arriverais à « l’école » avec une bonne demi-heure d’avance, bien avant que les enfants ne viennent à « l’école ». Sortant de l’appartement, une fois prête. Refermant la porte derrière moi. Question de sécurité et de sérénité, c’est qu’il y avait de plus essentiel, surtout par les temps qui courent.

La matinée se passa tranquillement sans qu’il n’y ait le moindre incident. Ils aimaient étudier, leur sourire ne quittait jamais leur visage, illuminant leur regard. Nous redonnant l’envie de sourire, quand ils étaient auprès de nous. Comme si le malheur du présent n’avait pas la moindre importance à leurs yeux. Un sentiment innocent et qui parvenait à adoucir nos cœurs et nos rancœurs, pendant quelques heures. La sonnette retentie, quelque peu stridente, mais loin d’être désagréable. Les enfants attendirent que nous leur donnions, l’autorisation de se lever pour qu’ils puissent se diriger vers la salle de jeu. Près du réfectoire pour qu’ils puissent s’amuser, pendant deux bonnes heures. Les couverts étaient déjà sur les tables. Tout en mettant les enfants les uns derrière les autres, pour que tout se passe, sans le moindre incident. Tout en mettant les enfants les uns derrière les autres, pour que tout se passe, sans le moindre incident. Chaque enfant s’installa sur des bancs différents, tout en restant sage. Même si on sentait que l’excitation n’était jamais bien loin de s’éveiller au grand jour. Soudainement, je vis un jeune homme que je reconnus sans la moindre difficulté. Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’il soit de garde, enfin surtout pas à l’école, aujourd’hui. Tout en restant près de la porte, mon regard se dirigea vers lui avant de regarder son visage, un peu plus sérieusement. Ne pouvant pas m’empêcher de grimacer, face à la remarque qu’il venait de m’envoyer. Me dirigeant vers lui, avant de lui répondre. –« Non, je n’ai pas grand-chose à te dire. »-. C’est bien vrai, je ne savais pas ce que je pouvais bien raconter, quand nous nous retrouvions ainsi, je ne savais jamais quel sujet abordé. En voyant son sourire, je ne peux pas m’empêcher de grimacer et de froncer les sourcils. Tout en restant avec lui, j’observais les enfants qui commençaient à manger, tout en ayant un oeil bienveillant vers eux. Tout en essayant de remarquer et de pouvoir voir, si jamais un enfant était en difficulté, aussi minime soit-elle. Je ne pouvais pas passer à côté. J’avais le devoir, mais surtout cet instinct de protection envers eux. Ce genre d’instinct, que j’avais toujours eu pour mon frère jumeau, j’agissais un peu de la même manière, mais différemment.

Je n’ai jamais su, si je le détestais ou non. À vrai dire, je n’ai jamais vraiment essayé de le connaître, car je ne voulais pas m’immiscer entre Elliot et son meilleur ami qui était lui. C’est-à-dire Alex. J’avoue que j’avais une certaine pudeur. Une certaine réticence en ce qui concernait « leur lien ». Pourtant, je savais que ce n’était pas un jeune homme méchant dans le fond. J’ai toujours su qu’il avait « bon cœur », mais je n’ai jamais vraiment pris la peine de le constater, tout en apprenant à le connaître. Les enfants souriaient et d’autres riaient. Il y avait une bonne ambiance autour de nous, une légère pointe de nostalgie m’enveloppa, quand Alex parla des enfants. –« Tu n’as pas tort. Si seulement c’était aussi simple … je pense que nous aurions agi depuis longtemps, n'est-ce pas ? »-. Tout en décidant de m’asseoir, non loin des tables où se trouvaient les enfants. Tout en ne pouvant pas m’empêcher de sourire, d’un air quelque peu moqueur et amusé. –« Si devenir adulte était aussi simple, cela se serait. »-.Tout en ne sachant pas s’il accepterait de s’asseoir en « ma compagnie ». Je ne lui imposerai pas ma présence s’il ne la souhaite aucunement. Le bruit des rires me fait sourire un peu. De sentir à quel point ils sont heureux me rassure. Je n’aimerai pas qu’il est la « lourde » tâche de grandir, mais, hélas, nous grandissons tous. Ainsi va la vie, on ne peut pas vraiment aller conte cette « fatalité ». –« Alors comme cela, tu es de garde ici, toute la journée ? Chanceux, n'est-ce pas ? »-. Tout en remplissant mon verre d’eau, tout en ne sachant pas, ce que j’allais bien pouvoir mangé. J’enchaîne, tout en parlant sur un ton piquant et légèrement froid. –« C’est quand même mieux, que de devoir traîner avec les « autres ». »- Tout en grimaçant fortement. Le simple fait de penser aux cent, cela a le don de me mettre hors de moi. Le problème n’est que je n’arrive pas à me maîtriser, par moments quand ils sont là où je suis. Ce qui n’est pas toujours facile à faire.

Starseed

Spoiler:

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Au moins, on ne pouvait pas dire que tu n'étais pas honnête. Tu n'avais rien à dire. Oui, il était mieux de le dire clairement que de passer par quatre-chemins en cherchant une vulgaire excuse bidon. Donc tant mieux. Un petit sourire amusé se dessine en coin, mon front se plissant toutefois un peu, alors qu'un soupir finis par s'échapper d'entre mes lèvres :
« Et oui, comme tu dis...Mais notre rôle est de protéger ce qu'ils représentent, protégé cet endroit qui arrive à tenir depuis bientôt cent ans. » Dis-je simplement, en finissant par reporter mon attention sur toi. Dans le fond, je trouvais que tu ne ressemblais pas tellement à Elliot.

Physiquement parlant non, mais plus mentalement parlant. Vous étiez assez différent, vos points de vue ne se rencontraient pas souvent mais je trouvais qu'il y avait une belle connexion entre vous et c'était ça qui était important. Ma sœur et moi, c'était un peu ça. Même si on se brouillait quand même plus souvent que toi, tu ne te brouillais avec Elliot. Faut dire que j'étais au courant de tout, nous nous racontions un peu tout . On était pas des meilleurs amis pour rien, j'ai envie de dire.
Je finis par m'asseoir en face de toi, n'ayant que cela à faire et cela me faisais du bien de ne pas être tout le temps debout. Je tousse légèrement, à cause de mes soucis respiratoires, qui n'était pas très dangereux pour les autres, mais c'était surtout un souci pour partir à l'extérieur. Cela me foutait le moral à zéro, cette histoire. C'était ma plus grande envie et ça, tous le savaient. Mais voilà, avec ma condition, c'était trop un risque. Je ne l'avais fais qu'une fois et c'était tout.

Franchement, si un remède pouvait être trouvé, je serais le premier à vouloir le tester car c'était chiant, de se dire qu'on pouvait faire des choses mais que à cause d'une petite merde et bien on était restreint. Je ne sais pas pourquoi, mais à force d'entendre des rumeurs sur les 100, je me demandais si c'était pas eu la clef de tout ça. Bon, on avait déjà des preuves que si on pouvais avoir le même système qu'eu, on pourrait sortir. Mais faits des transplantations, des échanges de sang ou autre,était assez criminel, pouvant entraîner la mort. Je ne savais pas trop ce qui se tramait des deux côtés mais j'avais un mauvais pressentiment.
« Tu es bien nerveuse. Je sais que ces...Adolescents sont assez étrange mais tu penses qu'ils sont vraiment un danger ? Moi c'est pas vraiment eu qui me font peur, mais ceux qui les ont envoyés. Ils pourraient venir, fin..Ils vont venir de ce que j'ai compris. On ne pourra pas de toute façon les faire vivre ici, s'ils sont des centaines. J'aime pas ça, tout va changer et pas en bien, je le sens. » Soupirais-je légèrement, en plissant un peu le front. Toute cette histoire, était un peu compliquée. Cela ne donnait rien qui vaille, vraiment pas. Je pose mon regard sur un p'tit garçon, qui vint vers moi avec une briquette de lait, avant de m'offrir un sourire et de partir aussi vite qu'il était venu. J'adorais ses gosses, toujours pleins de gentillesse, l'éducation, la façon de vivre du Mont était assez belle, dans le principe. Nous ne vivions pas forcément dans de superbes conditions, mais la famille, la vie ici était plus belle par les relations humaines. Je finis par poser à nouveau mon regard sur toi, avant d'ajouter :
« Elliot vas bien ? Je ne l'ai pas vue depuis un moment, et il a l'air de vachement trainer vers eux, sa curiosité le tuera.. »

AVENGEDINCHAINS

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“ L'homme passe sa vie à raisonner sur le passé, à se plaindre du présent et à trembler pour l'avenir. ”

Je perçois son soupire qui glisse sur ses lèvres, je ne peux pas m’empêcher de froncer les sourcils, quand j’entends ce qu’il vient de me dire. Pense-t-il que je ne pense pas la même chose que lui ? Je dois vraiment lui expliquer que je ressens la même chose que lui. Je ne voudrais pas qu’il croit en quelque chose qui est tout simplement faux. –« Bien sûr, Alex ! »-. Tout en le regardant droit dans les yeux, je ne cherche pas à dévier mon regard du sien, mais je décide de le fixer. –« Tu ne pensais tout de même pas, que je ne pensais pas à la même chose que toi ? »-. Tout en laissant un léger sourire se dessiner sur mes lèvres, tout en lui posant une autre question, enfin j'avais besoin d'une confirmation et sans doute d'être rassurée. –« N’est-ce pas ? »-. Une envie de savoir et d’être rassuré par rapport à cela. Je tenais vraiment à cet endroit et pour rien au monde, je n’aimerai en partir. Au fond de mon cœur, je savais très bien que je serai capable de tout faire pour le maintenir en « vie » et en de « bonnes conditions ». Quitte à y risquer ma vie.

Nerveuse ? Tout en grimaçant un peu, je ne vois pas pourquoi je ne devais pas l’être. Je n’appréciais pas leur présence ici, à mes yeux ils n’étaient pas les bienvenus. Tout en ne pouvant pas m’empêcher, de me méfier d’eux. –« Je ne peux pas agir tout autrement, et tu le sais très bien. Pourquoi est-ce que je devrais prendre cet événement comme quelque de merveilleux ? Hein ? »-. Ma voix était quelque peu cassante, avant de finir par soupirer fortement. J’avais une grande détermination, je n’avais aucune peur vis-à-vis d’eux et de ceux qui les ont envoyé ici. Tout en montrant ma détermination dans mon regard et dans ma façon de me comporter. –« Qu’ils viennent, ils ne me font pas peur. S’ils sont une menace, on s’en débarrassera comme il se doit ! »-. Je ne suis pas un ange, je ne suis pas non plus le diable, mais il peut m’arriver de l’être quand je sens mon entourage en danger. Tout en ayant le courage et les capacités de les attaquer, si c'était nécessaire. Tout en essayant de me détendre un peu, mes mains sur la table, tout en le regardant attentivement. Je trouvais qu’il avait une petite mine, même si je le sentais moins fatigué que d’ordinaire. Je pouvais le voir sur son visage et dans sa façon de se tenir, qu’il n’était pas au meilleur de sa forme, mais qu’il avait été pire, que maintenant. C’était en quelque sorte un soulagement, de voir qu’il se portait « plutôt » bien. Tout en entendant les rires des enfants autour de nous, certains s’approcher de nous, tout en nous souriant. Je ne pouvais que leur rendre un sourire doux et chaleureux.

Elliot ? Je suis vraiment soucieuse de lui et je n’aimais pas qu’il soit aussi proche d’eux. Au fond de mon cœur, c’était comme s’ils m’ôtaient mon frère et qu’ils l’éloignaient, encore plus de moi. C’était douloureux et j’étais possessive avec lui, plus que je ne le devrais. Soudainement, je ressentis le besoin de me lever et de pousser un peu Alex. Comprenant très bien que je voulais m’asseoir à côté de lui. Il me laisse un peu de place pour que je puisse m’asseoir à côté de lui. Tout en me penchant un peu pour tirer le verre vers moi. Ainsi, je vois mieux les enfants, voyant un « peu plus » le bonheur, parce que j’en avais de besoin. Tout en le regardant à mon tour. Je ne sais pas s’il peut voir ma faiblesse, de ne pas vraiment savoir comment il va. –« Oui, je pense enfin, je ne sais pas. Tu devrais le savoir plus que moi, n'est-ce pas ? »-. C’est vrai, ils sont plus proche tous les deux, que je ne le suis depuis des années, de mon frère. J’ai vraiment du mal à cacher ma tristesse, mais je fais du mieux que je peux, pour qu’elle ne se voit pas trop, même si dans le fond, elle est « grande ». Le tuer ? Tout en tenant la main d’Alex, geste que je n’ai pas vraiment l’habitude de faire, surtout envers lui. Dans le fond, je sens que nous pensons la même chose. –« Ne parle pas de mort, s’il te plaît. »-. Tout en serrant sa main dans la mienne, le regardant avec intensité, murmurant tout bas pour que lui seul puisse percevoir et m'entendre. –« Je ferai en sorte qu’il ne lui arrive rien et tu le sais très bien, même si pour cela, je dois me mettre en danger et défier certaines règles de la base. »-. Tout en le relâchant de mon emprise, je reste à côté de lui. Tout en apportant le verre près de mes lèvres, buvant quelques gorgées avant de le reposer sur la table. Les enfants courent un peu partout, ils s’amusent à des jeux enfantins, ils n’ont pas la moindre peur. Tout simplement inexistant et je les envie en ce moment. –« Les enfants sont les plus heureux, tu sais. »-. Je sais très bien qu’il pense tout comme moi, je le regarde à nouveau, tout en l’observant minutieusement. –« Alex, promet moi de faire attention à toi. Même si je ne suis pas des plus sympathiques avec toi. Tu sais bien que dans le fond, je m’inquiète pour toi. Hein ? »-. Tout en posant mes mains sur mes cuisses. –« Si tu ne le fais pas pour moi, fait le pour Elliot, d’accord ? »-. Parce que tu es son meilleur ami et que tu es bien plus proche de lui que je ne le suis. Tout en connaissant ses problèmes de santé, sans pour autant être du genre à lui rappeler. Je suis du genre à le voir comme une personne, comme tout le monde. Tout en ne sachant pas comment, il peut percevoir ce genre de comportement vis à vis de lui.

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C'est vrai que nous n'avions pas vraiment de lien, à proprement parler. Enfin, de lien...Si , on en avait un. Tu étais la sœur de mon meilleur ami, mais rien de plus. On n'avait pas établi une réelle amitié ni quoique ce soit, je n'en avais pas pris le temps de le faire et on pouvait dire que c'était réciproque et tu ne te privais pas de le dire c'est ce que j'aimais relativement chez toi, cette franchise. Je fus quand même un peu surpris, alors que j'étais plongé dans mes pensées suite à tes paroles, que tu me saisisses la main de la sorte. Ouais, c'était carrément la première fois qu'on avait un contact physique tous les deux, m'enfin ce n'était pas non plus un problème...Je tourne donc mes prunelles sombres sur ta personne, écoutant donc tes paroles, qui me fis légèrement froncer les sourcils. Pas dans le mauvais sens, juste un peu sous le coup de la surprise. Je ne pensais pas que tu pourrais me dire ça un jour, que tu pouvais penser à moi un tant soit peu. Normal, on se parlait de base pas plus que ça quoi...
« Hmm..C'est gentil...Ne t'en fais pas, je fais attention du moins j'essaie de faire attention. Tu sais, je suis quelqu'un de super méfiant, Elliot me dis de pas trop l'être mais je préfère rester sur mes gardes, même si ces jeunes n'ont pas l'air méchant en somme, ce n'est pas normal toute cette histoire... » Grommelais-je légèrement, bougeant nerveusement mes doigts sur la table blanche en plastique tout en reposant un court instant mon regard sur la nourriture devant moi et ensuite, sur les enfants. Un bref sourire en coins se dessine sur mes lèvres, quand tu me dis que c'était ces enfants qui étaient le plus heureux :
« Oh ça oui, ils ont pas à se soucier des problèmes de grand, on va dire ça comme ça. » Soufflais-je en étant un peu nostalgique de mon enfance. Oh ça oui, je préférais jouer avec des jeux de construction que de devoir parler de sentiments, faire des choix et compagnie. On ne se doutait pas de la chance qu'on avait quand on était gosse, vraiment...

Je pouvais toutefois sentir dans ta façon de parler une pointe de jalousie, je ne saurais trop dire pourquoi mais je la ressentais. Étais-tu jalouse de moi ? Peut-être, car j'étais proche de ton frère, plus que toi et ça, je l'avais remarqué. Mais tu ne pouvais pas être cul et chemise avec lui, ce n'était pas vraiment possible. On ne choisissait pas sa famille, mais ses amis oui du coup sans doute que vous aviez des avis divergents sur par mal de sujet et que cela donnait donc cette relation moins complète que moi et Elliot mais bon...Je ne savais pas du trop ce qui se passait entre vous, je ne me mêlais généralement pas trop de vos histoires de famille. Si Elliot m'en parlais, je l'écoutais. Mais il m'en parlait pas souvent.
« Toi aussi fait attention, il se trame des choses bizarres et je le sens pas. N'en parles pas, fait comme si je t'avais rien dit mais ouais, ils magouillent de drôle de truc dans l'infirmerie et la zone de quarantaine, du coup j'ai peur des répercussions... » Dis-je à voix basse, pour qu'on évite de nous entendre.

AVENGEDINCHAINS

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Tu semblais être nostalgique de ton enfance et je pense que je devais être dans le même état que toi. Parfois, je me disais que j’étais plus heureuse quand j’étais une jeune enfant, beaucoup plus heureuse que maintenant, en tout cas. Dans le fond, je me dis que tu as tout à fait raison de te montrer méfiant par rapport aux nouveaux arrivants. Je ressens la même méfiance en leur égard. Un faible sourire se dessine sur mes lèvres, quand tu parles un peu d’Elliot. –« Oui c’est inévitablement les plus heureux, mais c’est bien mieux que ça soit dans ce sens-là que l’inverse. »-. Je n’étais pas du genre à souhaiter la souffrance des enfants, bien au contraire. Je faisais toujours en sorte qu’ils puissent s’amuser et s’épanouir, sans se soucier du danger qui rôdait autour de nous. Nous en parlions, mais le plus souvent, nous finissions toujours par jouer pour les faire sourire et rire à nouveau. Ils n’étaient pas questions qu’ils quittent l’école, sans avoir le sourire et le regard joyeux.

Le son de ta voix est faible et je dois tendre l’oreille et me concentrer un peu plus, pour bien entendre ce que tu viens de me dire. Heureusement, que j’avais une bonne ouïe et que j’avais réussi à tout entendre, je n’avais même pas besoin de te faire répéter. Faire attention ? Bien évidemment, je faisais toujours attention à mes arrières même si j’avais tendance à me mettre dans des situations dont je me passerai bien, à certain moment. –« T’inquiète pas pour moi, je fais toujours attention et je ne baisse jamais ma garde. Je reste méfiante et je crois que ce n’est pas près de changer. Tant qu’ils seront là, je n’aurai pas l’esprit tranquille. »-. Tout en m’adressant à tout doucement, je cherche tout comme toi à éviter que nous nous entendions. Il y avait des choses qu’ils valaient mieux ne pas dévoiler au grand jour. Hochant la tête positivement, pour te rassurer. Tu me connaissais suffisamment pour savoir que je n’étais pas du genre, à dire ce que les autres me disaient à d’autres personnes. Je savais garder un secret et avoir un recul suffisant pour aborder tout ça. –« T’en fais pas, ce que tu viens de me dire je n’en parlerai à personne. Ça restera entre nous et c’est bien mieux comme ça. »-. Te rassurant un peu, avant de regarder les enfants qui commençaient à ranger leurs affaires dans leur cartable. Mon regard se prote sur l’horloge en forme ovale, et je constate qu’il est temps pour les enfants de quitter la classe et de retourner auprès de leurs parents. Je te regarde et je te souris, avant de me lever tout doucement, remettant mes vêtements correctement. Tapant tout doucement ton épaule d’un geste amical et réconfortant. –« Je vais devoir te laisser, je dois m’occuper des enfants pour qu’ils soient prés quand leurs parents va venir les récupérer. »-. Un sourire léger apparaît sur mes lèvres, je sais me montrer amical quand les personnes sont sympathiques et digne de confiance. Mes mains se glissent dans mes poches, avant de te lancer une dernière phrase, avant de te laisser et de continuer ma route. –« A plus tard, Alex. Prend bien soin de toi, d’accord ? »-. Sur ces dernières paroles, je te salue une autre fois avant de te tourner le dos et de retourner auprès des enfants. Tout en reprenant l’activité que j’avais abandonnée, avec une grande joie. Il n’était pas question de montrer la moindre tristesse, les enfants méritant bien autre chose, que de la souffrance à l’état pur.

» i swear, this time is just a coincidence. (lydia)
» Lydia Fitzgerald ◘
» Lydia Fitzgerald ◘
» I don't really care about you, you know ? ( ft. Lydia )
» there are wounds that cannot be seen ft. Lydia

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