Why you do not want to increase little

Maxine et Alex

Ces dernières semaines étaient assez mouvementé au mont. L'arrivé des 100 avait fait pas mal de vague. Certains pensaient qu'ils n'avaient pas leur place ici, d'autre s'en fichaient et certain – comme moi- voulaient en savoir plus sur eux. Depuis quelques temps, depuis leur sortie de la zone de quarantaine pour être exact, j'essayais de leur parler. Je buvais leur parole comme un enfant. C'était quelque chose de nouveau, quelque chose que je voulais connaître.
Mais depuis quelques jours une rumeur circulait au Mont, certains disaient que nos médecins faisaient des test sur les nouveau arrivants. Cette idée me révolta tout autant que cela attisa ma curiosité. Les prendre pour des cobaye était ignoble, mais s'ils faisaient ça c'est qu'il y avait une raison. Quelque chose dans leur corps n'était pas comme nous, et je suppose que leur vie dan l'espace a laisser quelques séquelles.
C'est pour ça que je me retrouvais à fouiller à l'infirmerie. J'avais réussi a me glisser jusqu'ici sans que personne ne s'en aperçoive pour mener ma petite enquête. Enfin, sans que personne ne m’aperçoive.. C'est ce que je pensais jusqu'à ce qu'on m'attrapa par le bras pour me tirer hors de l'infirmerie. Je me retournais, surprise car je pensais vraiment être seule... Mais j'avais eu tord. Je me laissais tirer dans une autre pièce : la salle des tableaux. Je ne résistais pas à la poigne qui m'enserrais le bras jusqu'à ce que je me fasse plaquer au mur. Alex. Mais merde, entre lui et mon frère je n'allais jamais pouvoir en savoir plus sur ces 100.
Il y avait longtemps que je ne l'avais pas vu. Enfin, d'aussi près. Depuis environ cinq mois on se croisait évidemment, on est enfermé ici. Mais il ne m'avait plus adresser la parole, ni même jeter un regard. Et même si j'ai toujours fait comme si cela ne m’atteignait pas ça me rongeais. Nous ne nous étions pas quitté n très bon terme mais malgré ça je n'arrivais pas a tirer un trait sur lui. C'est troublé par cette proximité retrouvée que je le regardais dans les yeux. Il avait vraiment l'air en rogne.  Mais moi aussi j'allais l'être. Pour qui il se prenait, cinq moi sans un regard, sans une parole et la il me prend la main dans le sac et s'apprête à me faire la morale ?

« Mais tu cherches quoi à la fin ? T'as envie d'avoir des problèmes ? Ton frère te l'a pourtant assez dit d'être moins curieuse ! Qu'est-ce que tu fouinais encore là-haut hein ? »
Je pouvais voir qu'il se retenait de crier, et cela m’énerva encore plus. Je dégageais mon bras de son étreinte et le repoussais brutalement en poussant de mes deux mains sur son torse. Je me retournais vers lui et croisais les bras en mordillant ma lèvre sans sourciller alors qu'il reprenait la parole.
« Je pensais que tu changerais un peu mais j'vois que non, pourquoi tu n'essaies pas juste de faire autre chose que d'essayer de tout comprendre, de tout voir hein ? »
Sa réaction m’agaçait, mais il était en train de me couvrir encore une fois. Peut être qu'il e fichait encore assez de moi pour m’éviter des emmerdes...Ou alors il ne veut pas que mon frère ait des emmerdes a cause de moi. Au fond, j’espérais que la première option était la bonne.
Je sentis la rage et la rancune retenue depuis des mois monter en moi. Alors là, il allait certainement en prendre pour son grade.
« Non mais tu te fou de ma gueule là ?  Ça fait des mois que tu ne te soucie plus de moi, mais quand il faut me faire la morale tu rapplique ? C'est une blague ! »
Je me reculais et allais m'adosser au mur, j'avais envie de lui hurler dessus. Pas pour ce qu'il venait de faire, il m'avait peut être rendu service. Si c'était un autre garde qui m'avait trouvé, j'aurais eu des problèmes... De très gros problèmes.
« Tu pensais vraiment qu'en me larguant comme tu la fait je changerais ? Je n'ai jamais changer quand tu me le demandais, je ne vois pas pourquoi je le ferais maintenant !  Je t'ai demander de changer ton caractère de merde moi ? Non alors fou moi la paix !»
C'est vrai quoi. J'étais comme ça, je ne lui avais jamais demander de changer lorsque nous étions ensemble, je l'avais toujours accepté avec ces défauts, mais lui il fallait qu'il essai de me changer.
« Après tout, mon frère et toi vous êtes pareil.. Vous savez l'ouvrir devant moi, me remonter les bretelles, mais quand c'est vos foutu supérieur qui vous donne des ordres vous exécuter, sans réfléchir ! Mais merde, ils nous cachent des tas de choses et vous, vous vous en foutez ! Alors vas-y, embarque moi et va me dénoncer, c'est ce que font les bon chiens-chiens non ? »
J'avais peut être pousser le bouchon un peu loin, j'allais sûrement m'en prendre aussi plein la tête. Mais je ne regretterais certainement pas ce que je venais de dire puisque c'est ce que je pensais. Je lui lançais un regard de défi en serrant la mâchoire. Tout ce que j'avais accumuler en le voyant passer à côté de moi sans me voir était en train de sortir, et bordel ce que ça faisait du bien !

Why you do not want to increase little

Maxine et Alex

Il ne sembla même pas réagir à mes paroles, ce qui m’énerva. Il me donnait l'impression de complètement se foutre de ce que je venais de lui dire. Mais je restais impassible. J'avais souvent tendance à mal interpréter les paroles ou gestes. Ce qui nous avait déjà valu plusieurs disputes dans le passé.
«  Écoute, je ne vais pas me prendre la tête avec toi. Ce qui est passé, est passé. On a chacun nos torts. Bref. Non, je te laisse partir, mais sérieusement Maxine, arrête. Ce n'est pas un jeu tout ce qui se passe, j'ai pas envie que t'es de problème, ton frère non plus, même s'il n'en parle pas. Je le connais suffisamment pour savoir ce qu'il pense, comme toi d'ailleurs. »
Il soupira et recula un peu, me regardant de côté sans accrocher mon regard. Je ne pensais pas qu'il serait calme en me répondant. Il semblait plus se contrôler qu'avant. Je me rappelais de lui comme d'une personne impulsive, comme moi, et j'appréciais ce trait de caractère. C'était ce qui m'avait plu chez lui. Sa capacité à me tenir tête. Certes, je l'avais parfois maudit pour ça. Mais c'était une des seules personnes capable de me dire merde sans avoir peur que je ne m'emporte. En quelques sorte, il savait me faire comprendre quand je devait me calmer et reconnaître que j'avais tord – même si ça restais chose difficile-. Il avait réussi a me clouer le bec avec ses paroles. Je ne savais pas quoi lui répondre. Mais il venait de me faire réaliser une chose : je n'avais fait que leur attirer des ennuis, à lui et à mon frère. Ils avait peut être bien fait de s'éloigner de moi tous les deux. Je pinçais les lèvres en l'écoutant à nouveau.
« Je ne voulais pas que tu changes de manière générale, mais de t'attirer des problèmes, cela aurait été bien. Alors arrête d'inventer un peu. Et c'est pas parce que je ne te parlais pas que je me souciais pas de toi, idiote. »
Il avait la voix tremblante, ce qui me fis de suite redescendre sur terre et me calmer. Une boule se forma dans ma gorge.  C'était sûrement ma faute ce ton. Et je m'en voulais.  Je réaliser ensuite qu'il s'était sûrement retirer une énorme épine du pied en me quittant. J'étais un aimant à emmerdes. M'attirer des ennuis ne me gênais pas, j'assumais. Et j'aimais même cette adrénaline lorsque je savais que je pouvais être prise la main dans le sac a tout moment. Mais égoïstement,  je n'avais jamais vraiment fait attention au fait qu'il me couvrait à ses dépend.  Tout le monde devait savoir qui il couvrait. Il ne fallait pas être idiot pour le comprendre. Et le fait que mon frère n'arrive jamais a chopper cette fameuse personne qui s'infiltrait un peu partout, ne laissait aucun doute. Il était tout les deux proche de moi, alors évidemment, beaucoup avaient fait le rapprochement. Mais ils tenaient tête. Tout les deux. Et je n'y avait jamais prêtait attention. Et il continuait a me protéger. Il faudrait vraiment que je fasse plus attention au secteur duquel il s'occupe, pour ne plus qu'il me tombe dessus. Et ainsi lui éviter de mentir aux autres gardes.
Il se mit ensuite à tousser et j'amorçais un geste vers lui alors qu'il se recula dans un coin de la pièce pour prendre son inhalateur. Je me reculais à nouveau. Je savais qu'il n'aimait pas devoir faire ça devant quelqu'un. Mais cela m'inquiéta. Je savais qu'il avait des problème respiratoire et ma plus grande peur était que cela s'aggrave. Je jetais un regard en sa direction et instantanément ma  voix se fit plus douce. Même si j'essayais de ne pas laisser paraître mon inquiétude.
« Ça va.. ? »
Je lui fit un signe avec ma main vers son visage. Montrant indirectement son inhalateur.
« Promet moi au moins d'arrêter de tourner autour de l'infirmerie. Car je sais pas ce qu'il foute mais ce n'est pas dans l'optique qu'on le sache maintenant, donc évite, Maxine. »
Il rangeait déjà son inhalateur, comme de rien et se retourna enfin vers moi.
Une promesse.. Cela me fit sourire. Je détestais les promesses. Je croisais les bras sur la poitrine et penchais légèrement la tête avec un petit sourire triste.
« Tu sais très bien que je ne peux pas te promettre ça... Je ne veux pas te faire une promesse que je serais incapable de tenir... Mais je peux te promettre d'essayer.. »
C'était le mieux que je puisse faire. Je savais qu'il se passait quelque chose de pas net, je savais que je courrais des risque si je me faisais prendre. Mais même si je le voulais, je n'arrivais pas à faire comme s'il ne se passait rien. Tous ces secrets qu'avait notre gouvernement me trottaient dans la tête constamment. Et puis l'adrénaline lorsque j'entendais des pas venir dans ma direction et que je devais me cacher en vitesse. La fierté lorsque j'entendais que quelqu'un c'était introduit quelque part mais qu'on ne l'avait pas trouver. C'était.. Comme une drogue en fait. J'étais une droguée à l'adrénaline.  
« Tu as changé tu sais... Je ne sais pas qui t'as fait ça, mais tu es plus... Calme ! Ne pas te soucier de mes conneries te va bien ! »
J'avais dit ça en riant. Autant tourner les choses à la dérision. Car c'était un changement notable qui était sûrement apparu avec notre rupture. C'est vrai que se faire un sang d'encre pour quelqu'un met un peu sur les nerfs.
« Enfin bref, qu'est-ce qu'il t'es arrivé depuis cinq mois ? »
Autant essayer de trouver un sujet qui ne créera pas de dispute entre nous. Ça faisait des mois que je n'avais pas pu lui parler et je voulais profiter un peu. Comme si ces cinq derniers mois était effacé.

Why you do not want to increase little

Maxine et Alex

Je savais que tu n'appréciais certainement pas mes nouvelles fréquentations, mais tu ne m’empêcherai pas de les voir, ou de leur adresser la parole. Tu n'étais pas mon père après tout. Et puis même si tu voudrais certainement que je les évite, toi et moi on sait bien que tu ne me ferais pas changer d'avis.
« Je m'en doutais que tu pouvais pas me promettre ça...Cela aurait été trop beau pour être vrai. »
Un faible sourire se dessina sur ton visage et cela me fit un pincement au cœur. Certes je ne changerais pas d'avis, et je n'étais pas non plus prête a changer de caractère. Mais je savais bien que quelque part je venais de te décevoir.. Encore. Pour ne pas changer, je suis incapable de faire des efforts pour les personnes auxquelles je tiens. Et dans un sens ça me brise le cœur. Jusqu’où je serais prête à aller pour assouvir ma curiosité et mon envie de foutre le camp d'ici ? Même moi je n'en sais rien. Et je trouve ça effrayant.
Je baissais donc la tête honteuse, fuyant ton regard.
« Je suis désolée.. »
Et je ne disais pas ça simplement parce que je ne  pourrais pas te faire cette promesse. Mais pour tout ce que j'avais pu faire depuis que nous nous connaissions. Je tenais à toi comme à la prunelle de mes yeux et je n'avais jamais été foutu de faire quoi que ce soit pour te le prouver. Et encore aujourd'hui je me défile. La plupart des gens avaient peut être raison, j'étais une égoïste de première.
Je relevais la tête lors de ta quinte de toux.
« Ouais ça va. J'ai l'habitude. Et tu te trompes assez en disant ça. Si je m'inquiétais pas de tes conneries, ne me semble pas que je ne serais pas là pour te demander d'arrêter tes bêtises hein ; »
Le rire qui suivit ta phrase me permis de me détendre un peu. Changer de sujet avait été une bonne idée. Cela avait détendu l'atmosphère et je pouvais presque retrouver une partie de la relation que nous avions construite. Le côté positif de notre relation, sans les problèmes que j'avais pu créer. Au final, même si ça me faisait mal de l'avouer, c'était peu être mieux ainsi. Enfin surtout pour toi.
« Tu prend des risques pour moi, et surtout tu prend des risques pour rien. Tu sais aussi bien que moi, que je n'arriverais jamais à changer Alex. »
Je laissais un rire s'échapper de mes lèvres mais au fond ça ne me faisait absolument pas rire. J'étais incapable de changer, et donc incapable d'évoluer, de grandir en quelques sorte. Je restais une gamine incontrôlable et capricieuse. Tout ce que je pouvais détester chez les autres, et tout ce que je n'aimais pas chez moi. Et ça restais plus fort que moi. Si même mon frère et mon petit-ami n'avaient pas réussi à me faire changer, c'est que je suis une cause perdue d'avance.
Bref, je croise à nouveau ton regard, qui -ne nous le cachons pas- me perturbe toujours autant et attend ta réponse. J'aimerais que nous arrivions a parler comme avant. Que nous ne sommes pas comme certain de ses anciens couples qui, une fois séparé, se déteste et ne se parle que pour se faire des reproches.
« Rien de bien spéciale, le calme plat jusqu'à ce que ses gamins ne débarquent de je ne sais où... Tu sais y'a pas énormément de nouveauté ici. Et toi alors ? Qu'as-tu découvert de passionnant sur nos amis venus du Ciel ? »
Sa réponse ne m'étonna pas. Après tout, qu'est-ce qui pouvait bien se passer d’intéressant ici ? Mis a part l'arrivée des 100, la vie ici était monotone et sans surprise.
« Pas grand chose en fait... Ils ne font peut être pas encore assez confiance. Et dans un sens je les comprend ! Mais j'ai appris deux trois trucs. En fait quand on regarde bien, leur Arche, le vaisseau d'où ils viennent, c'est un peu comme le mont. Ils ont des règles bien strictes, c'est peut être même pire qu'ici. »
J'hésitais à lui dire ce que certains 100 m'avaient confier. Mais après tout, je lui avais toujours tout dit, et il ne m'avait jamais trahi et vice-versa. Je pouvais avoir confiance en lui. J'en étais sûre, même si nous n'étions plus ensemble notre discussion m'avait prouvé que nous tenions toujours l'un à l'autre. Il ne me trahirais pas. Je ne pu retenir l'excitation qui me pris et cela se ressenti dans ma voix. Mais de toute façon, tu est très bien au courant de ma « fascination » sur eux, comme tout ce qui peut venir de l'extérieur.
« Comme tu dois le savoir ce sont des taulards. Mais ils ont été envoyé ici alors qu'ils ne savaient pas qu'on pouvait vivre sur terre. Ce n'était pas une exécution officielle, mais c'était tout comme. S'il n'avait pas fini sur terre, ils auraient été éjecter dans l'espace à leur majorité. Et .. voila.. J'en sais pas beaucoup plus pour le moment. Mais si je peux te donner mon avis, ils comprendront vite qu'ils se passent des choses pas nette ici, et je ne pense pas qu'ils se laisseront faire.. Et ils auront bien raison ! »
J'étais un peu déçu du peu d'information que j'avais pour le moment. Parce qu'en résumé.. Ce n'était pas grand chose.